Mr M.

Si vous vous souvenez bien, il fut un temps ou le scientifique en moi était passionné, rempli d'allégresse rien qu'à l'idée de transpirer dans une combinaison moulante et de tripoter des petits tuyaux pour fabriquer moult et moult choses passionnantes. Tout ca est bien évidemment fini car désormais, l'État, c'est moi (ou presque).

Cependant, il m'arrive parfois de me laisser à une nostalgie faites de poussière de craie, de calculs bourrins et de test de résistance à la rupture (Ah, folle jeunesse!). Néanmoins, rustre que je suis, je suis un scientifique du passé. Un passé moche et disgracieux ou la science consiste à se triturer le cerveau devant des problemes sybillins et n'abrite que des individus désespérément males, accoutrés d'orripaux bigarrés échappant à toute mode vestimentaire et presentant la caractéristique commune bien qu'étrange de couiner de contentement à la seule vue d'une équation mathématique. Le chemin menant à un diplome d'ingénieur est, comme vous le constatez, semé d'embuches.

Apparemment maintenant, on ne fait plus comme ca. On fait des trucs qui boitent sa maman, à base de jolie 3D, voire de popopopop.




En plus, on le fait en musique avec du Pink Floyd version Easy Star All Stars .

Je félicite l'equipe marketing du ministère de la Recherche pour avoir trouvé cette idée tout bonnement géniale pour lutter contre la pénurie de cerveaux. C'est pas beau de mentir, mais c'est quand même vachement bien trouvé.