Pour fêter dignement le premier week-end de cette nouvelle année, rien de tel qu’un petit week-end au ski entre potes dans un chalet paumé au milieu de la forêt –
Séjour d’autant plus agréable lorsque certaine personne qui préfère conserver l’anonymat sont également présente, que l’alcool coule à flot, que la musique est bonne et que les pistes de ski vous tendent les bras.
Je n’en dit pas plus, vous m’avez compris.
Que dire alors du week-end présent qui débute dans un restaurant japonais de l’East Village pour se terminer (du point de vue temporel tout du moins) à l’aéroport (inter)national de Charlotte en Caroline du Nord, contrée des frères Wright et des voitures de Nascar dans les halls d’aéroport. L’incroyable est possible, le possible est incroyable.
Vendredi donc, match franco-coréen dans une cantine japonaise, où l’on apprend que « les sushis sont des plats pour les touristes ». Ici, c’est émincé de pieuvre, omelettes à la pieuvre, nouilles bizarres et soupes glauques épicées. Et j’allais oublier la bière aussi, pas chère et délicieuse, élément primordial de ce genre de repas, ciment de nos nouvelles amitiés asiatiques. Tout cela pour finir six pieds sous terre dans un club du coin.
Le samedi – du fait d’un temps exécrable et d’une veille assez éthylique – fut surprenement calme. Repas calme, petite après midi calme où j’ai eu le loisir de visionner « Lemming » film où les Ponts sont soi disant dans le Sud de la France, où la salle poly n’est plus une arène de beuverie mais un pavillon témoin bourré de domotique, où Laurent Lucas et Charlotte Rampling se pelotent dans les labos du CERMES. J’ai ainsi vu avec grand plaisir les scènes où je me trouvais à moins de cinq mètres des acteurs, celle ou j’apparaissais dans le champ lors d’une prise nocturne, le moment suivant ma photo avec Charlotte Rampling.
Un moment de geekerie ultime.
Le film en lui-même est assez particulier. Tourné par le réalisateur de « Harry, un ami qui vous veux du bien », l’ambiance est oppressante, surréaliste, quelque peu effrayante … Un bon petit film sans vraiment de fin malheureusement.
Après tant de dépenses physiques, samedi se ponctua par une petite glace, mais cela reste une histoire à part entière qu’il serait bien trop long de relater dans cette modeste page.
En ce moment donc, je suis à l’aéroport de Charlotte, NC, a admiré le fabuleux melting pot americain, cette communion d’esprit autour d’une passion commune : le football americain. Le Superbowl va se dérouler début février, les Giants (équipe de New York) se sont fait bananer – comme plusieurs équipes de premier plan – et de l’avis de tous, ce sont les entreprises qui ne sont pas contente. Avoir des équipes sans packaging et sans marketing violent dans ce genre de foire aux dollars géante, c’est pas très bon.
Mais que fais je donc dans cette aérogare de transit, à attendre mon vol pour un bled pourri de Caroline du Nord, suite au retard conjugué de mes deux avions ? Et bien, je suis tout simplement en route pour ma première mission en tant que consultant technique clientèle. Cette fois ci, c’est chez Bosch pour un problème de méchant fil sauteur. La prochaine fois, ça sera peut être chez notre client qui a récemment délocalisé au Brésil ….
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