Mr M.

Deux petits panoramiques de Montreal depuis le belvedere du Mont Royal, a apprecier en haute resolution! Cliquez, cliquez, n'ayez pas peur!

Merveille d'Internet et de la mondialisation, il est desormais possible de regarder certains films avant meme leur sortie au cinema. C'est le cas de Death Of A President, film du britannique Gabriel Range, qui s'interroge des effets de la Guerre Contre le Terrorisme apres l'assassinat de George W. Bush le 19 Octobre 2007 (Avoir mis ces quelques mots dans la meme phrase assure une notoriete prochaine de mon blog sur les serveurs de la NSA ... quelques lecteurs potentiels?)

Melant images d'archive et trucages, le film est en realite un faux-documentaire sur le deroulement des evenements qui ont precedes et suivis l'assassinat. On y suit plusieurs protagonistes de l'affaire, policiers, manifestants, suspects qui racontent l'affaire selon leur point de vue.

Le scenario est assez simple voire reducteur: sur la foi de quelques indices, un individu d'origine syrienne est faussement accuse de l'assassinat du president malgre l'existence de preuves acablantes contre un autre suspect.  L'impression de deja-vu est cependant tenace: emprisonnements abusifs, dossier qui ne repose sur presque rien, Patriot Act, politique internationale hasardeuse, Dick Cheney ... les grands themes recurrents de la (vraie) presidence de GWB sont au rendez vous. Ce n'est donc surement pas un hasard si ce film a souleve une vague de protestation aux Etats-Unis, la fiction depassant presque la realite.

Au final, un bon film pour son cote original et son caractere tres actuel. Malheureusement, le traitement est assez leger, le propos et les arguments sont assez pauvres et on en ressort en se demandant ce que veut nous prouver le realisateur: que les USA n'apprennent jamais de leurs erreurs? Que Bush est mechant? Que la guerre c'est pas bien? Que les musulmans sont les amis des Americains? Le sous-titre resume en peu de mots la teneur du message: "Do not rush to judge" (Ne jugez pas trop vite).

Je vous conseille cependant de voir Death Of A President. Disponible en haute qualite sur tout bon site de torrent!

Pour ceux qui n'ont pas eu ou qui n'aurons pas l'occasion de venir voir mon petit chez moi montréalais, voici une petite visite en image.

Pas de photos de ma colocataire - qui est en voyage a Londres - juste quelques indices: elle est américano-canadienne, vient de Louisville dans le Kentucky, ressemble (vaguement) a Christina Ricci, est végétarienne mais chef dans un resto du coin, a plus de 30 ans, adore les crackers au fromage comme Wallace et se couche avec les poules.

Pas de photos non plus d'un des deux chats, un sale petit !#@!#%R#$@ qui ne fait que bouffer (quite a éventrer les sacs poubelles dans la cuisine) et dormir.

... n'est pas de savoir si oui ou non je vais trouver un sujet de maitrise pour Janvier, non, non, non! La question du jour est de savoir quel costume je vais mettre pour Halloween!!!

Et pourquoi pas, comme cette demoiselle, un costume ... de Viagra!

Source: http://www.magicbluepill.com/replica.shtml

On dit souvent que les canadiens sont aux americains, ce que les belges sont pour nous: une nation bien brave. Ce n'est pas tres gentil pour nos amis belges qui nous lisent, j'en conviens, cependant laissons à la metaphore filée, le temps de se dévider. Bref, le canadien et l'americain aiment à s'envoyer des pics, l'un fustigeant la balourdise de l'autre, tandis que le second se gausse de l'originalité comique de ses voisins. Chacun voit midi à sa porte, et à fort coup de "Tabernacle! Ostie! Calice!" pour l'un et de "Shit!Shit!Shit!" pour l'autre, se considère nation d'exception. Notons cependant l'incroyable richesse du vocabulaire ordurier quebeco-canadien. 

Molson, pourvoyeur de pisse de cheval bière canadienne de prestige de qualite que l'on aime a boire, a détourné cette gueguerre antediluvienne pour l'un de ses spots publicitaires. Désolé pour nos amis exclusivement francophone, tout est en anglais. Un petit effort pour ceux que la langue de McDonalds rebute.

Pour poursuivre la métaphore qui à force de filer s'en retrouve tout emmelé, le Québecois est pour le Canadien, ce que le furoncle est au doigt de pied: une excroissance surprenante. Les Québecois, jamais derniers pour se taper sur les cuisses des deux mains en fustigeant de l'anglophone à tout va, ont detourné à leur tour la publicité qui detournait la rivalité ancestrale. Finalement, à force de détour, on en revient au point de départ: le Québecois est fier de sa branchitude et le clame haut et fort. Détail surprenant, c'est en anglais aussi !!!! 

Est ce que tout cette débauche télévisuelle est terminée? Pantoute! Voici pour finir une petite parodie québécoise qui prouve que dans l'autre pays du Cheddar sans gout, on a decidement la banane. Ne soyez pas surpris de reconnaitre Gad Elmaleh, il connait très bien le Québec pour avoir étudier les sciences politiques à Montréal. Ave' l'accent!

Nous sommes le 20 Octobre, il est 17h44, et ... il NEIGE!!!

Bon, c'est pas des chutes tres impressionnantes mais quand meme!

Un petit post pour vous faire part de la très bonne initiative de James Cox, prof émérite d'anglais et de photographie aux Ponts et Chaussees, qui a eu la bonne idée d'ouvrir un blog associatif - appelé Photocontacts - qui permet à ses eleves passés et présents d'exposer leurs photos. Allez y faire un tour régulierement et laissez quelques commentaires, ca fait toujours plaisir! Je dois dire que je suis tout excité à l'idée d'y participer, c'est la première fois que l'on m'invite à participer à un blog commun!

Toujours du coté de la photo, je vous recommande chaudement de passer du temps sur Mediastorm, la plateforme multimedia lancé par Brian Storm l'année dernière qui présente le travail d'artiste (photographe, vidéaste, multimedia) vraiment etonnant. Une grande rigueur dans le travail et une qualité remarquable des photos et installations proposés, le tout servi sous forme de petites vidéos téléchargeables sur votre Ipod (à l'image du site de Jan Grarup) ou consultable en ligne.

Coté livre, je suis en train d'admirer les magnifiques photos de l'ouvrage de l'agence Magnum que m'a offert ma petite chérie. Sortie en 2000 pour le 50eme anniversaire de l'agence, ce livre regroupe les photos de géants de la photographie et du photoreportage de la fin des annees 1980 jusqu'à 1998: Cartier-Bresson (co-fondateur de l'agence avec Robert Capa, George Rodger et David Seymour), James Nachtwey (dont je ne peux que vous recommander le documentaire admirable mais très dur War Photographer), Martin Parr ...

Ca y est! Je suis officiellement inscrit à la loterie américaine pour recevoir une carte verte. Réponse aux alentours de Mai 2007. En fonction du candidat élu à la présidentielle et du résultat de cette loterie, je pourrais peut etre faire comme fit Alain Juppé: m'exiler!

Je souhaitais pouvoir mettre des noms et des histoires sur ces visages. Auparavant, je m’étais toujours contenté de croiser ces gens, ne m’attachant qu’à l’événement lui-même lors de mes reportages.

Olivier Jobard

J'avais oublié à quel point l'émission Strip-Tease est une perle rare dans le paysage télévisuel francais. Jusqu'à aujourd'hui, où je suis tombé sur ce petit clip (Merci Malik!). Attention, c'est du poids lourd.

 Grandiose, n'est ce pas?

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, mais j'ai la fièvre des bons petits plats! Boeuf Stroganov hier, soupe de poix chiches aux dumplings relevé avec du piment, du cumin et de l'oregon aujourd'hui, petite pate à crèpe qui attends sagement dans mon frigo pour le petit déjeuner demain matin ... J'ai même passé une partie de ma soirée à la bibliothèque générale de Montréal pour découvrir tous les secrets de réalisation de sauce ou connaitre la technique de cuisson la mieux adaptée à chaque aliment!

C'est surement le fait de s'entendre dire à l'étranger qu'être francais et ne pas savoir cuisiner est risible. Moi qui avait du mal à me faire cuire un oeuf ...

PS: Merci encore à tout ceux et celles qui m'ont souhaité mon anniversaire!

Buffalo - situé dans le nord de l'Etat de New-York près de la frontière canadienne -  vient de recevoir 60 cm de neige en 12 heures, devenant le siège de la tempête de neige la plus précoce de l'histoire de la région! On parle de centaines de milliers de foyers sans électricité, de ponts et et de routes coupés ... Ca aurait pu être une bonne raison pour ne pas rentrer à Montreal demain soir mais la route 87 - reliant New York et le Canada - est parfaitement opérationnelle. Pas de vacances prolongées!

Voici exactement le genre de film que j'aime aller voir au cinéma. Me plonger pendant deux heures dans une salle sombre pour redevenir un petit garcon tout émerveillé de ces images colorées qui bougent sur un écran.

C'est l'histoire de Stéphane Miroux (Gael Garcia Bernal), fils d'un artiste mexicain mort du cancer et d'une mère francaise (Miou-Miou), qui redébarque à Paris pour travailler en tant que maquettiste de calendrier. Comme le décrit son collegue Guy (Alain Chabat), "le calendrier est en trois parties: la partie du bas avec les dates, la partie du milieu avec les femmes à poil. Nous ont fait la partie chiante, celle du haut pour mettre le nom de l'abruti qui envoie ce calendrier ringard à ses clients".

Guy: Are you interested in Martine ?
Stephane: Martine from work ?
Guy: No, Martin Scorsese.

Stéphane échappe à la vacuité artistique de son travail par ses rêves débridés souvent à base de rouleaux de papier toilette vide et de rasoir électrique meutrier. Il fait alors la rencontre de Stephanie (Charlotte Gainsbourg), sa voisine de palier et de son amie Zoe (Emma de Caunes). S'ensuit un mic-mac sentimental, plein de naivete, de gentillesse et de fraicheur.

Stephane: It's like touching your penis with your left hand.
Stéphanie: I Don't have a penis.
Stéphane: But you have a left hand.

Le tout est relevé par un Alain Chabat en grande forme qui retrouve ici son cote pipi-caca-prout des Nuls. L'image de la France en prends un coup: fini la grande classe à la francaise, place au pet sonore et au bite-couille-chatte-nichon! Et dire que j'ai passé deux matchs de la Coupe du Monde dans le même bar que lui et son frère sur NY!

En résumé, un OVNI rigolo et tendre à aller voir de toute urgence!

Site officiel

Vous vous souvenez surement de l'atterrissage en catastrophe d'un Cessna sur le Mont Royal à Montreal ainsi que du crash d'un autre Cessna à Laval (Quebec) peu de temps après. Et bien, mercredi 11 Octobre en début d'après-midi, un Cirrus (avion de même catégorie qu'un Cessna) est entré en collision avec une tour de l'Upper East Side, quartier huppé de New York.

A l'annonce de la nouvelle, encore marqué par le 11 Septembre 2001, certains y ont tout de suite vu une nouvelle attaque de ces "motherfucking terrorists". La police a cependant écartée immediatement cette hypothèse, rendant à New York un calme relatif entre averses orageuses et ciel gris d'automne.

Voir le reportage de CNN

NEW YORK (Reuters) - Un joueur de baseball des Yankees a été tué dans l'accident d'un avion qu'il pilotait après avoir, par temps couvert, percuté un immeuble de 52 étages dans l'Upper East Side, à Manhattan, annonce le club. L'avion à quatre places, un Cirrus SR 20, selon les registres de la Federal Aviation Administration (FAA), appartenait à Cory Lidle, le lanceur des Yankees, qui a péri dans l'accident en même temps qu'un moniteur de pilotage , a déclaré le propriétaire du club, George Steinbrenner.

[...]

De la fumée et des flammes se sont élevées des fenêtres de l'immeuble. Une centaine de pompiers luttaient contre l'incendie, dans une situation qui n'était pas sans rappeler les attentats du 11 septembre 2001.

Avant même de savoir que Lidle était aux commandes de l'appareil, les autorités ont dit n'avoir aucune raison de penser qu'il puisse d'agir d'un acte terroriste.

[...]

Le mois dernier, le New York Times a rapporté que Lidle avait décroché son brevet de pilote au cours de l'année passée puis acheté l'appareil pour 187.000 dollars, alors qu'il avait moins de 400 heures de vol.

UNE INTERVIEW PREMONITOIRE

En 1979, un attrapeur des Yankees , Thurman Munson, était décédé à l'âge de 32 ans dans l'accident d'un avion qu'il pilotait dans l'Ohio, alors qu'il s'entraînait à décoller et à atterrir. Lidle a déclaré dans un entretien au Times le mois dernier que les fans des Yankees ne devaient pas craindre de le voir subir un sort similaire, en mettant en avant la fiabilité de son avion.

"Tout l'avion est doté d'un parachute", disait-il. "Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des pilotes qui volent n'ont jamais de problème de moteur, et le reste arrivent en général à poser l'appareil. Mais si vous êtes en l'air et qu'il y a un problème, vous sortez le parachute, et l'avion descend doucement."

Par précaution, des chasseurs ont décollé pour patrouiller au-dessus de certaines agglomérations américaines.

Wall Street a brièvement aggravé ses pertes à l'annonce de cet accident.

L'appareil avait décollé de l'aéroport de Teterboro, dans le New Jersey, non loin de Manhattan, a précisé un responsable des autorités aéroportuaires de New York et du New Jersey. Selon le maire de New York, Michael Bloomberg, l'avion a tourné autour de la statue de la Liberté avant de se diriger vers le Nord. Il s'est écrasé contre un immeuble en grande partie résidentiel construit dans les années 1980 et situé sur la 72e et York Avenue, près de l'East River. Un petit hôpital spécialisé occupe ses 12 premiers étages.

[...]

La FAA a précisé que l'avion volait vraisemblablement selon les règles de vol à vue, ce qui signifie qu'il n'était pas en contact avec les contrôleurs aériens."

par Christine Kearney, in Le Boursier

Certains penchent pour un suicide, d'autre pour un problème d'essence (si cela s'avère être vrai, cela fera le troisième avec les deux Cessna précédemment cité), d'autre encore s'amuse à poster de fausses offres d'appartement à vendre dans le building touché sur Craigslist.

Si on ajoute à ces evenements facheux, l'accident de Greyhound deux jours apres avoir fait le trajet, la chute de pont d'autoroute et une fusillade meurtrière, je commence à croire que j'attire les problèmes... Un conseil, ne m'invitez pas chez vous!

Les écureuils de New York ont la facheuse tendance à s'inviter dans votre cuisine pour faire leurs emplettes. Peu farouche voire carrement sans gene, ils vous harcèlent à l'interieur comme à l'exterieur dans les parcs, où le moindre petit pique nique peut se transformer en véritable bataille rangée.

Celui-ci est venu s'inviterce matin au petit déjeuner. Délaissant les blueberries qui trainaient sur la table, il s'est régalé avec ... de la mort au rat! Il a même fini le paquet ...

Ce week-end, petit retour aux sources, dans cette bonne vieille ville de New York. Un peu plus d'un mois maintenant que j'ai quitté la megalopole aux milles visages. Elle me manque un peu je dois dire, avec son paysage photogénique de buildings, ses ambiances multiples, cette saleté qui la rend finalement attachante, ses habitants plus étranges les uns que les autres, ses codes, ses mythes, son langage ...

Ah, New York ...

PS: Pour les petits malins qui tenterait de refaire la recherche avec ma photo, vous risqueriez de trouver que je suis egalement le sosie de Greta Garbo. Comme quoi l'informatique faut pas toujours lui faire confiance ... ;-)

Je suis enfin enregistré à la Sécurité Sociale québécoise!

Je remercie au passage Mme Thérèse C. du BVE des Ponts et Chaussées pour son incompétence et sa mauvaise volonté à me fournir les bons papiers. Je suis content de payer des frais de scolarité pour entretenir de pareils abrutis.

 Et pourtant, la jungle s'installe à Montréal!

Profitant d'un cours répit dans mon emploi du temps de ministre (ne riez pas, ça bosse dur à Polytechnique!) et d'une mansuétude apparement peu commune de la mairie, je suis aller visiter le Biodôme de Montréal.

Le Biodôme est la maison du perroquet, du piranha, de la mouette articque, du castor, du porc-epic, du pingouin et même du grand géocoucou (mais si vous savez bien, la sorte de grand échalas que Coyote essaye vainement de transformer en son quatre heures dans les dessins animés de Tex Avery!). Toute cette ménagerie se retrouve dans l'un des quatres environnements recréés avec minutie pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

Pour tout vous dire, moi qui ne suis pas un grand fan des zoos et autres jardins botaniques, je dois avouer que l'on y passe une très agréable après-midi. Le concept de zoo est habillement revisité puisque l'on a droit à un peu plus qu'un ammoncellement sans âme de bébètes à plumes et à poils dans un décor en carton pate. Chaque environnement recréé offre de grands terrains de jeu à ses petits pensionnaires, qui apparemment s'y plaisent plutot bien. Bon, je dois reconnaitre que les castors ont la facheuse habitude de venir gratter aux vitres en poussant de petits couinements plaintifs qui semble dénoter un certain blues des grands espaces; tout comme les pingouins (ou manchots, je n'ai jamais trop su faire la différence, si vous la connaissez, écrivez moi) qui n'ont pas l'air de follement s'amuser enfermé entre quatre murs.

Reste que pouvoir gouter à la moiteur de la forêt tropicale puis à la fraicheur de l'Antarctique en une seule après midi n'est pas quelque chose dont on se lasse rapidement. 

L'une des critiques que j'entends le plus souvent sur les musées de Montréal est leur caractère trop "grand public": les activités sont en général destinés aux enfants, et le contenu scientifique est relativement pauvre. Le Biodome semble faire figure d'exception puisque l'on y apprend beaucoup à tous les ages, sans etre submergé de planches descriptives. Une adresse à retenir donc si vous venez visiter Montréal.